Le film The Darjeeling Limited de Wes Anderson, sorti récemment dans les salles françaises, a la particularité de comporter un prologue sous forme de court-métrage, dont des extraits sont légalement visibles sur le Net. Intitulé Hôtel Chevalier, le film ne montre rien d'autre qu'un couple batifolant dans une chambre d'hôtel parisienne. L'intérêt de cette curiosité, pure opération commerciale destinée à pousser le spectateur à se ruer dans une salle obscure pour voir la suite, réside en deux points que l'on n'attribuera pas au seul talent d'Anderson. D'une part, la présence d'une Natalie Portman entièrement dévêtue, assouvissant enfin le fantasme d'un bon nombre d'admirateurs. Selon certaines sources, la comédienne aurait par la suite regretté de s'être ainsi affichée en tenue d'Eve. D'autre part, et c'est un fait notable, un standard oublié des années 60 en guise de bande originale, en l'occurence "Where do you go to, my lovely" de Peter Sarstedt, qui a occupé pendant six semaines la première place des charts britanniques en 1969. Sublime chanson d'influence folk qui raconte le parcours d'une certaine Marie-Claire, raconté par un ami d'enfance. Chanson sans doute choisie par Anderson en raison de ses nombreuses références à Paris et à la scène musicale française de l'époque (You talk like Marlene Dietrich/And you dance like Zizi Jeanmaire/(...)You live in a fancy appartement/Of the Boulevard St. Michel/Where you keep your Rolling Stones records/And a friend of Sacha Distel/(...)I've seen all your qualifications/You got from the Sorbonne).
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