Un mot sur les récentes propositions du "Club des 13" formé par la réalisatrice Pascale Ferran, pour secourir un cinéma français qui, selon un rapport du collectif, serait dans un état de délabrement alarmant. Ou plutôt un mot sur une proposition (peut-être la plus anecdotique) qui m'a particulièrement interpellé : taxer les friandises vendues dans les salles de cinéma au profit de l'avance sur recettes et de l'équipement en projection numérique des salles indépendantes. L'idée me paraît excellente. Rappelons que ce marché ne profite exclusivement qu'aux gros exploitants et leur permet de réaliser des recettes parfois supérieures à celles des places de cinéma. Ni les distributeurs ni les producteurs ne tirent avantage de ce juteux business, tandis que les salles d'art et essai sont généralement équipées d"un ou deux distributeurs. Ces friandises dégueulasses sont souvent le meilleur argument pour appâter le beauf et sa marmaille, qui viennent au ciné pour bouffer du pop-corn et perturbent les projections en fouillant bruyamment dans leurs sachets de bonbons Haribo. Si les taxes pouvaient faire fuir cette clientèle indésirable au profit des vrais cinéphiles, ce serait une bonne chose. Et puis il faudrait s'assurer qu'une fois dans la salle de ciné, le p'tit Brandon n'occupe pas plus d'un fauteuil...
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