samedi 7 mai 2011

"Inattendue", un court-métrage attendu

Info. A défaut de parler des choses obscures qui nous passionnent et qui, parfois, n'intéressent d'ailleurs que nous-mêmes, un blog sert aussi, à l'instar de Facebook et autre Myspace, à faire sa promotion personnelle. Je ne suis donc pas peu fier d'annoncer que Inattendue, mon premier (vrai) court-métrage réalisé l'année dernière, sera projeté parmi des centaines d'autres courts au Short Film Corner du prochain Festival de Cannes, ce qui constitue plutôt un bon début de carrière.
Le film dure 19 minutes, il est
produit par Angélique Nivoley et Fred Sabio via l'association La Boite à Films (qui sera présente à Cannes avec une autre réalisation), il met en scène Claire Philippe et Pascal Mercier, la musique originale est signée Marc Pugliese et la chanson du film est composée par le groupe Vespucci. Ladite chanson "I am the predator" est d'ailleurs disponible en libre écoute sur le site Myspace du groupe.
La post-production s'est achevée fin mars, un DVD est actuellement en préparation. L'Antre de la Bête mettra régulièrement à jour l'actualité du film, telles que les sélections aux festivals, en espérant qu'il y en ait quelques-unes. Ci-dessous, en exclusivité, le visuel de la jaquette DVD réalisée par Thomas Gillant.



jeudi 5 mai 2011

Les inédits de Mr. Boll, ou le talent incompris

Critiques. Non, je ne retourne pas ma veste, je ne suis pas de ceux qui crient au génie après avoir crié au scandale. Je n'ai jamais estimé que Uwe Boll faisait honte au cinéma. A vrai dire, la mauvaise réputation faîte au cinéaste allemand était surtout (et est sans doute toujours) le fait d'amateurs fanatiques de jeux vidéo qui considéraient que Boll malmenait l'objet de leur passion en adaptant à tout-va les succès des consoles de jeux. Pour ma part, n'étant absolument pas branché Playstation, je n'ai cure de cette polémique. Je me souviens même, honte à moi, avoir apprécié House of the Dead lors de sa présentation à Gérardmer en 2003. Quoiqu'il en soit, il y a à boire et à manger dans la période "adaptation de jeux vidéo" de monsieur Boll, Bloodrayne et sa suite sont deux séries B gentiment nanardes, Far Cry n'est pas antipathique, Alone in the Dark est plutôt craignos...

Probablement lassé de s'en prendre plein la gueule, l'ami Uwe a répliqué de la meilleure des manières, en délaissant la Wii et en prouvant qu'il pouvait surprendre. Or voilà que depuis quelques temps, le filou ne fait que cela : surprendre. A chaque nouveau film, il est là où on ne l'attend pas. J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de Tunnel Rats, qui n'a jamais trouvé le chemin des bacs à DVD chez nous, et de la véritable claque qu'est Rampage, sans conteste le film qui agira comme une catharsis pour bon nombre d'entre nous (car qui n'a pas rêvé un jour de s'emparer d'un fusil d'assaut et de balayer l'horizon des abrutis qui polluent notre quotidien). Mais Uwe Boll le boulimique, c'est aussi Stoic, un huis-clos carcéral bluffant qui retrace la mise a mort pernicieuse d'un pauvre type par ses codétenus, parmi lesquels un Edward Furlong grassouillet et méconnaissable. La mise en scène est au cordeau, le montage est efficace, alternant auditions des criminels et retour sur les événements survenus dans la cellule. Boll, c'est aussi Final Storm, qui semble être un film de commande mais n'en est pas moins intéressant. Un parfum d'apocalypse plutôt savamment élaboré jalonne cette histoire d'étranger mystérieux trouvant refuge chez des fermiers alors qu'une tempête de fin du monde sévit au dehors et que la ville voisine est vidée de ses habitants.

Qu'en est-il de Darfur avec Billy Zane et du déjà très controversé Auschwitz ? Je suis curieux de voir comment Boll, dont l'esprit belliqueux délire parfois sévèrement, parviendra, dans la limite de ses moyens, à rendre compte de ces pages sombres de l'Histoire. Une fois de plus, même si la qualité n'est pas garantie, le Teuton surprend par l'audace de ses projets.

lundi 2 mai 2011

Découverte : The Samurai, série nippone des 60's

Rétro. Voyager vous donne l'occasion de découvrir des trésors insoupçonnées. Telles que The Samurai, une série télévisée japonaise en noir et blanc des années 60 qui dura 10 saisons et connut en son pays une grande popularité. En Australie, où elle ne fut pourtant diffusée sur le petit écran qu'à partir de la 8ème saison, The Samurai jouit aussi d'un succès colossal. Pas étonnant donc que l'éditeur Visual Siren, qui fait beaucoup dans l'asiatique, ait sorti l'année dernière l'intégrale de la série (en 10 boitiers de 3 DVD, correspondant à chaque saison), offrant ainsi au public des antipodes l'occasion de connaître enfin les débuts du samurai Shintaro Akikusa, interprété par Koichi Ose, lequel partit étonnamment en retraite anticipée une fois la série terminée. Les épisodes de la première saison, intitulée Spy Swordsman - que j'ai empruntée en DVD à la librairie du coin (visuel ci-dessous) - sont dans un bien piteux état, l'éditeur ne s'est visiblement pas tellement embarrassé d'une quelconque restauration visuelle ou sonore, mais les curieux retrouveront là les thématiques développées parallèlement par les séries produites pour le cinéma, telles que Zatoichi avec Shintaro Katsu, dont la première aventure date également de 1962: un héros solitaire, qui a maille à partir avec les autorités, vient en aide aux populations opprimées dans le Japon rural du temps du Shogun.


dimanche 1 mai 2011

Machete Maidens Unleashed! : un visuel du DVD

Info. Alors que le documentaire de Mark Hartley sur le cinéma d'exploitation philippin est annoncé en DVD aux États-Unis pour le 26 Juin, le film sortira avec plus d'un mois d'avance en Australie, en avant-première mondiale, juste après sa diffusion sur la chaîne nationale ABC. C'est donc, comme annoncé précédemment, Umbrella qui commercialisera le DVD, lequel contiendra en bonus une belle surprise : The Muthers, un inédit de Cirio H. Santiago avec Jeannie Bell et Jayne Kennedy (deux stars de la blax') en femmes-pirates. En exclu, le visuel du DVD ci-dessous.