samedi 19 avril 2008

Charlton Heston, l'adieu d'un géant

Honte à moi qui, au moment du décés de Richard Widmark, avais omis de mentionner Charlton Heston parmi les dernières légendes d'Hollywood encore en vie. L'actualité a tôt fait de me le rappeler car le grand Charlton vient à son tour de disparaître à l'âge de 84 ans. Ses fonctions à la tête de la National Rifle Association (le puissant lobby des armes à feu aux Etats-Unis) depuis 1998, qui en ont fait la cible privilégiée du peu recommendable Michael Moore, nous ont fait oublier quel immense comédien il a été. Outre les archi-connus Ben Hur et Les Dix Commandements, sa foisonnante filmographie comporte un certain nombre de films d'aventures remarquables. De mémoire, je citerais L'appel de la forêt, Khartoum et le flamboyant Les 55 jours de Pekin. Charlton Heston, c'était aussi le héros viril d'un film qui a marqué mon enfance, Tremblement de terre, avec des maquettes de Los Angeles qui s'effondrent et notre pauvre Charlton qui, au beau milieu des ruines, doit choisir entre son épouse (Ava Gardner) et sa maîtresse (Geneviève Bujold). Ces vingt dernières années, il avait considérablement ralenti sa carrière, réservant ses précieuses apparitions pour son fiston Fraser C. Heston et d'autres privilégiés, comme John Carpenter qui lui avait confié le rôle d'un éditeur dans le terrifiant L'antre de la folie. Quoiqu'en dise l'autre terroriste binoclard, tu nous manqueras, Charlie...

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