Précision : pour comprendre cet article, il convient d'abord de lire le précédent, "Island of Death : perversions à la grecque".
Après le succès commercial de Island of Death, Nico Mastorakis passera essentiellement la suite de sa carrière aux Etats-Unis, enchaînant avec un bonheur inégal les films de genre à petit budget qu’il scénarise et produit lui-même. L’apogée qualitative de sa filmographie américaine est atteinte en 1988 avec Nightmare at noon, SON chef-d’œuvre, une série B d’action qui selon moi compte parmi les meilleures des années 80, racontant comment l’infection d’un lac par des scientifiques transforme les habitants d’une petite ville du Middle West en maniaques sanguinaires. Séquences gore réjouissantes, cascades et effets pyrotechniques à foison, casting de gueules (George Kennedy, Bo Hopkins, Brion James, Wings Hauser), Mastorakis ne fera jamais aussi bien, même lorsque deux ans plus tard il s’adjugera Oliver Reed et cette endive de Brian Thompson pour les besoins de Hired to Kill, où comment un mercenaire maquillé en photographe de mode s’envole pour l’Amérique du Sud afin de libérer un leader politique, avec pour seule escorte sept superbes mannequins experts en combat. Un tel synopsis laissait augurer le meilleur, hélas l’ensemble est d’une mollesse et d’un ennui terribles.
Quelques années auparavant, le Grec fou avait aussi tâté du tueur en série avec le sympathique Blind Date et du "film de survie pour jeunes" avec un pathétique Heros Boys. Dans le premier, Joseph Bottoms est un publicitaire américain travaillant à Athènes qui, après avoir perdu la vue dans un accident, se fait implanté un mini-ordinateur dans la rétine lui permettant de voir le monde comme un jeu vidéo. C’est à ce moment-là qu’il assiste au meurtre d’une jeune fille commis par un tueur qui sévit dans la ville. Malgré l’argument scientifique quelque peu tiré par les cheveux, la chose se regarde sans déplaisir. Kirstie Alley y fait ses débuts et l’on y entraperçoit Valeria Golino en strip-teaseuse. Dans le second, un groupe de jeunes écervelés part faire du camping sauvage et, par une nuit d’orage, se réfugie dans une maison où des bouseux psychopathes lui font des frayeurs. L’horreur se résume à un cadavre de femme dans une caisse. Mastorakis a réalisé d'autres films que je n'ai pas eu la chance de voir. Il a notamment dirigé Keir Dullea (déjà dans Blind Date) et Adrienne Barbeau dans The next one, Meg Foster, Wings Hauser et David McCallum dans The Wind et Nastassja Kinski dans ce qui demeure aujourd'hui son dernier fait d'arme, .com for murder. C'était en 2002.
Quelques années auparavant, le Grec fou avait aussi tâté du tueur en série avec le sympathique Blind Date et du "film de survie pour jeunes" avec un pathétique Heros Boys. Dans le premier, Joseph Bottoms est un publicitaire américain travaillant à Athènes qui, après avoir perdu la vue dans un accident, se fait implanté un mini-ordinateur dans la rétine lui permettant de voir le monde comme un jeu vidéo. C’est à ce moment-là qu’il assiste au meurtre d’une jeune fille commis par un tueur qui sévit dans la ville. Malgré l’argument scientifique quelque peu tiré par les cheveux, la chose se regarde sans déplaisir. Kirstie Alley y fait ses débuts et l’on y entraperçoit Valeria Golino en strip-teaseuse. Dans le second, un groupe de jeunes écervelés part faire du camping sauvage et, par une nuit d’orage, se réfugie dans une maison où des bouseux psychopathes lui font des frayeurs. L’horreur se résume à un cadavre de femme dans une caisse. Mastorakis a réalisé d'autres films que je n'ai pas eu la chance de voir. Il a notamment dirigé Keir Dullea (déjà dans Blind Date) et Adrienne Barbeau dans The next one, Meg Foster, Wings Hauser et David McCallum dans The Wind et Nastassja Kinski dans ce qui demeure aujourd'hui son dernier fait d'arme, .com for murder. C'était en 2002.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire