Info. Rien, nothing, nada, nimic tant sur les sites spécialisés que dans la rubrique "Carnet" du Monde.fr, sur la mort de Michael Gough, le mois dernier, à l'âge de 94 ans. Et ceux qui en ont parlé se contentent seulement d'évoquer Alfred, le majordome de Batman et de courtes apparitions dans d'autres films de Tim Burton. Mais Michael Gough, au cours d'une carrière d'une longévité exceptionnelle, a illuminé de sa "upper-class british" prestance des films qui ont marqué l'Histoire du cinéma britannique. Rappelons qu'après avoir côtoyé Alec Guinness dans L'homme au complet blanc d'Alexander Mackendrick, il a participé au tout premier Dracula de Terence Fisher produit par Hammer Films en 1958 et a tenu le rôle principal d'un véritable classique de l'épouvante anglaise : Crimes au musée des horreurs d'Arthur Crabtree. Je me souviens également de lui dans un épisode du film à sketches Le train des épouvantes (une production Amicus) où il est un artiste-peintre victime d'un critique d'art fruste joué par Christopher Lee. Il est aussi le seul acteur de renom qui jalonne la filmographie bis de l'artisan Norman J. Warren (dans Satan's Slave). Bref, on constate que Michael Gough, dont la silhouette longiligne et le visage émacié étaient reconnaissables entre mille, était bien plus que le fidèle serviteur de l'homme-chauve-souris, même s'il faut admettre que ce rôle a contribué à le faire connaître au-delà du Royaume.
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