vendredi 29 avril 2011

Salve de Séries B en DVD (8)

Hunt to kill de Keoni Waxman. Le réalisateur hawaïen est un dur, il a déjà œuvré par le passé pour Seagal et Lundgren. Ici il se met au service de Steve Austin qui, de tous les catcheurs-acteurs (John Cena, Bill Goldberg...), n'est sans doute pas le plus mauvais. Ce DTV forestier bien charpenté, d'une faible teneur en scénario (mais on s'en fout) et en sentiments humains (on s'en carre aussi) a la particularité de réunir, aux côtés d' Austin, les deux autres vilains de The Expendables : Eric Roberts et Gary Daniels. Probablement une coïncidence...

Sharktopus
de Declan O'Brien. Débauché par l'immortel Corman pour qui il avait déjà torché un truc avec des cyclopes, Declan O'Brien avait plutôt fait du bon boulot sur Wrong Turn 3. Ici il salope le travail, mais on ne peut pas trop lui en vouloir car le véritable coupable est le type derrière son écran d'ordinateur, qui après chaque plan raté, lui disait dans l'oreillette "T'inquiète, Declan, quand on aura rajouté mon super requin-pieuvre en images de synthèse, ça passera..." Technologie, quel mal n'as-tu pas fait...

Primal
de Roel Reiné. Ils naviguent tranquillement sur l'océan, mais une tempête fait échouer leur bateau sur une île inhospitalière. Là, ils rencontrent une tribu non-référencée, constituée de primates hybrides mi-Predator mi-Bob Marley, qui pourrait bien s'avérer être le légendaire "chaînon manquant". Ils rencontrent aussi Lance Henriksen, guère plus accueillant que les autochtones. Rien de nouveau du côté du
survival tropical. Aussi connu sous le titre The Lost Tribe.


Et aussi...


Triangle de Christopher Smith. Entre Severance et le très bon Black Death, Christopher Smith a réalisé ce Triangle, variation intéressante quoiqu'un peu rébarbative sur le thème du triangle des Bermudes, que Melissa George porte sur ses frêles épaules. Passé par Gérardmer sans jamais trouver le chemin des salles. On s'en étonne à peine...

Heartless de Philip Ridley. Pour effacer la vilaine tache qui lui assombrit une partie du visage, un jeune homme pactise avec un personnage diabolique. Par le trop rare mais quelque peu surestimé Philip Ridley, un film atypique et envoûtant, mêlant discours sociologique, fantastique pur et romance surannée. Intéressant, mais inabouti.

The Children de Tom Shankland. En voilà un qui déçoit beaucoup. En provenance d'Angleterre, un énième film d'enfants maléfiques (si ce n'est que cette fois les marmots sont victimes d'une maladie et non pas possédés par le Diable), moins bon que Orphan mais tout de même bien meilleur que Case 39.

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