Smash Cut de Lee Demarbre. Un discours du truculent HG Lewis ouvre cette série B de manière prometteuse. Hélas, si vous me permettez ce jeu de mots facile, ce film de l'inconnu Lee Demarbre m'a laissé de marbre. Et pourtant, il s'est démené, le gugusse, combinant gore et comédie, citant Lewis et Shakespeare, réunissant un casting de gueules. Mais sans être antipathique, la chose n'en est pas moins ratée, plutôt ennuyeuse et surtout très maladroite dans sa mise en scène. Revoir David Hess dans un premier rôle nous fait plaisir cinq minutes, mais le vieux frisé a visiblement perdu l'habitude d'être devant une caméra, tant il joue comme une patate.
Autopsy de Adam Gierasch. Des jeunots qui atterrissent par un malheureux concours de circonstance dans une clinique désaffectée où officie un médecin dément. Première réalisation du scénariste maison de la firme Nu Image, qui nous sert là quelque chose qu'on a déjà vu ça des dizaines de fois. Oui, mais comme le toubib dérangé est interprété par Robert Patrick, on fera un petit effort.
Primal de Josh Reed. Rien à voir avec le film de Roel Reiné précédemment chroniqué. Il s'agit d'un film australien qui prouve une fois de plus la vitalité du cinéma de genre des Antipodes. Une étrange caverne couverte de peintures aborigènes (ça me rappelle ma virée dans le parc national Kakadu) exerce un pouvoir maléfique sur une poignée de randonneurs qui les ramène peu à peu à l'état primitif. La chose promet d'être dans le tout venant du cinoche de série B, mais la dernière partie est plutôt barbare, et la barbarie, nous on aime ça... Pour l'anecdote, le réalisateur Josh Reed est le fils de Colin Eggleston, auteur du classique Long Week-End.
The Ward de John Carpenter. On aurait aimer consacrer un bel et long article à la dernière œuvre du père Carpenter, mais il se trouve que la chose est réellement un échec complet. Dans le sillon des vieux loups de mer qui n'en finissent pas de revenir pour mieux s'enfoncer (Argento en tête, talonné de près par Tobe Hooper), Carpenter semblait jusqu'ici échapper à la malédiction, même si ses deux opus pour l'anthologie Masters of Horror ne comptent pas parmi les meilleurs du lot. Si le nom du maître ne figurait pas au générique, on croirait que The Ward est l’œuvre fadasse d'un tâcheron anonyme, tant rien (ou bien peu de choses) ne subsiste du style autrefois brillant du réalisateur de Halloween. A croire que Carpenter ne reçoit plus aucun scénario intéressant pour accepter de mettre en scène une histoire qui, à aucun moment, ne lui permet de faire parler son expérience. Cela sent le film de commande vite fait mal fait.
The Ward de John Carpenter. On aurait aimer consacrer un bel et long article à la dernière œuvre du père Carpenter, mais il se trouve que la chose est réellement un échec complet. Dans le sillon des vieux loups de mer qui n'en finissent pas de revenir pour mieux s'enfoncer (Argento en tête, talonné de près par Tobe Hooper), Carpenter semblait jusqu'ici échapper à la malédiction, même si ses deux opus pour l'anthologie Masters of Horror ne comptent pas parmi les meilleurs du lot. Si le nom du maître ne figurait pas au générique, on croirait que The Ward est l’œuvre fadasse d'un tâcheron anonyme, tant rien (ou bien peu de choses) ne subsiste du style autrefois brillant du réalisateur de Halloween. A croire que Carpenter ne reçoit plus aucun scénario intéressant pour accepter de mettre en scène une histoire qui, à aucun moment, ne lui permet de faire parler son expérience. Cela sent le film de commande vite fait mal fait.
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